Léonard de Vinci
(2011)

Nonfiction

eBook

Provider: hoopla

Details

PUBLISHED
[United States]: Parkstone International, 2011
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DESCRIPTION

1 online resource

ISBN/ISSN
9781780421407 (electronic bk.) MWT11955715, 1780421400 (electronic bk.) 11955715
LANGUAGE
French
NOTES

Lǒnard de Vinci (Vinci, 1452 - Le Clos-Luč, 1519)Lǒnard passa la premïre partie de sa vie ̉ Florence, la seconde ̉ Milan et ses trois dernïres anněs en France. Le professeur de Lǒnard fut Verrocchio, d'abord orf̈vre, puis peintre et sculpteur. En tant que peintre, Verrocchio ťait repršentatif de la tr̈s scientifique čole de dessin ; plus cľ̈bre comme sculpteur, il crǎ la statue de Colleoni ̉ Venise. Lǒnard de Vinci ťait un homme extr̊mement attirant physiquement, doť de manïres charmantes, d'agrǎble conversation et de grandes capacitš intellectuelles. Il ťait tr̈s verš dans les sciences et les matȟmatiques, et possďait aussi un vrai talent de musicien. Sa ma̋trise du dessin ťait extraordinaire, manifeste dans ses nombreux dessins, comme dans ses peintures relativement rares. L'adresse de ses mains ťait au service de la plus minutieuse observation, et de l'exploration analytique du caracẗre et de la structure de la forme. Lǒnard fut le premierdes grands hommes ̉ dširer crěr dans un tableau une sorte d'uniť mystique issue de la fusion entre la matïre et l'esprit. Maintenant que les Primitifs avaient conclu leurs expřiences, poursuivies sans relćhe deux sïcles durant, il pouvait prononcer les mots qui serviraient de sšame ̉ tous les artistes du futur dignes de ce nom : peindre est un acte intellectuel, une cosa mentale. Il enrichit le dessin florentin en intensifiant la perspective de champ par un modelage de l'ombre et de la lumïre que ses prďčesseurs n'avaient utiliš que pour donner une plus grande prčision aux contours. Cette technique est appelě sfumato. Cette merveilleuse ma̋trise du dessin, ce modeľ et ce clair-obscur, il les utilisa non seulement pour peindre l'aspect extřieur du corps, mais aussi, comme personne avant lui, pour explorer une part du mysẗre de sa vie intřieure. Dans sa Mona Lisa, sa Sainte Anne et ses autres chefs-d'oeuvre, il ne se contente pas d'utiliser le paysage comme un ornement plus ou moins pittoresque, mais bien comme une sorte d'čho de cette vie intřieure, un ľ̌ment constitutif de cette harmonie parfaite. Se fiant aux lois toujours assez rčentes de la perspective, ce docteur en sagesse acaďmique, qui, ̉ cette m̊me ̌poque, posait les bases de la pensě moderne, substitua ̉ la manïre discursive des Primitifs le principe de concentration qui est le fondement de l'art classique. Le tableau ne nous est plus pršenť comme un agrǧat presque fortuit de dťails et d'̌pisodes. C'est un organisme dont tous les ľ̌ments, lignes et couleurs, ombres et lumïres, composent un subtil entrelacs convergeant vers un noyau spirituel, voire sensuel. Dans Mona Lisa, Lǒnard de Vinci ďpeignit la quintessence de l'univers et de la femme, ťernelle idě de l'homme et symbole de la beauť parfaite auquel il aspire. La nature est ̌voquě ici par un magicien dans tout son mysẗre et sa puissance. Derrïre le charmant visage, calme, derrïre le front, juvňile et pourtant mďitatif, pparaissent des montagnes, des glaciers, de l'eau et des rochers. Dans cette tr̈s petite portion de surface peinte, se ďvoile une vaste řvľation, ̉ cť̥ de l'ťernel f̌minin, de notre planẗe, notre m̈re la Terre. Lǒnard de Vinci ne se prǒccupait pas de l'aspect extřieur des objets, mais bien de leur signification intřieure et spirituelle

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