La vie et les chefs-d'œuvre de J.M.W. Turner
(2012)

Nonfiction

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Provider: hoopla

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PUBLISHED
[United States]: Parkstone International, 2012
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DESCRIPTION

1 online resource

ISBN/ISSN
9781780428291 (electronic bk.) MWT11936872, 1780428294 (electronic bk.) 11936872
LANGUAGE
French
NOTES

Joseph Mallord William Turner (Londres, 1775 - 1851) A 15 ans, Turner exposait dǰ̉ une Vue de Lambeth. Il acquit tr̈s tt̥ la řputation d'un aquarelliste extr̊mement habile. Disciple de Girtin et de Cozens, il montra par son choix et la faȯn de pršenter ses tḧmes une imagination pittoresque qui semblait le destiner ̉ une brillante carrïre d'illustrateur. Il voyagea, d'abord dans son pays natal et puis, ̉ plusieurs occasions, en France, dans la vallě du Rhin, en Suisse et en Italie. Son intř̊t commenȧ toutefois ̉ ďpasser le cadre de l'illustration : l'idǎl du paysage lyrique, dominant et inspirateur, se faisait jour, m̊me dans des oeuvres o̮ nous sommes tentš de ne voir rien d'autre qu'une imagination pittoresque. Son choix d'un unique ma̋tre du pasš est ľoquent, ťudiant en profondeur toutes les toiles du Lorrain qu'il put trouver en Angleterre, les copiant et les imitant avec une extraordinaire perfection. Il ne se ďpartit jamais de son culte pour le grand peintre. Il voulut que son Lever du soleil ̉ travers la vapeur soit plač ̉ la National Gallery aux ct̥š de deux chefs-d'oeuvre du Lorrain ; et c'est l̉ que nous pouvons les y voir et juger du bien-fonď de ce fier et splendide hommage. Ce n'est qu'en 1819 que Turner se rendit en Italie, pour y retourner en 1829 et 1840. Sans aucun doute, Turner y ressentit des ̌motions et y trouva des sujets de r̊verie qu'il transcrivit plus tard, dans les termes de son propre gňie, en symphonies de lumïre et de couleurs. La logique de la raison ne compte pas aux yeux de cette imagination nordique. Mais aucun Latin n'aurait possď̌ cette autre logique, monstrueuse ̉ son go͠t, propre ̉ l'Anglais consum̌ par un r̊ve solitaire et royal, inďfinissable et plein de merveilles, qui lui permettait d'abolir les frontïres entre la vie (m̊me la sienne) et les images qu'il crǎit. Le r̊ve du Latin, qu'il soit vňitien ou franȧis, est un r̊ve de bonheur, ̉ la fois hřo̐que et humain. L'ardeur y est tempřě par la mľancolie, et l'ombre y lutte avec la lumïre. La mľancolie, m̊me sous la forme o̮ elle appara̋t dans la crǎtion ňigmatique et profonde d'Albrecht Dپrer, n'a pas sa place dans le monde fěrique et changeant de Turner : quelle place aurait-elle dans un r̊ve cosmique ? L'humaniť est absente, sauf peut-̊tre sous la forme de personnages de tȟt́re que nous regardons ̉ peine. Une peinture de Turner nous fascine, et pourtant nous ne pensons ̉ rien de prčis, rien d'humain ; seulement ̉ des couleurs inoubliables et aux spectres qui hantent nos imaginations. En rǎliť, l'humaniť ne l'inspire que lorsqu'elle est liě ̉ l'idě de mort, mais d'une mort ťrange, une dissolution lyrique - comme le finale d'un opřa

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