Claude Monet : intime
(2012)

Nonfiction

eBook

Provider: hoopla

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PUBLISHED
[United States]: Parkstone International, 2012
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DESCRIPTION

1 online resource

ISBN/ISSN
9781780427799 (electronic bk.) MWT11935990, 1780427794 (electronic bk.) 11935990
LANGUAGE
French
NOTES

Claude Monet (Paris, 1840 - Giverny, 1926). Pour Claude Monet, le qualificatif d'impressionniste est toujours resť un sujet de fierť. Malgř tout ce que les critiques ont pu črire sur son oeuvre, Monet n'a cesš d'̊tre vřitablement impressionniste jusqu'̉ la fin de sa tr̈s longue vie. Il l'a ť̌ par conviction profonde, et peut-̊tre a-t-il sacrifǐ ̉ son impressionnisme beaucoup d'autres possibilitš que lui offrait son immense talent. Monet n'a pas peint de compositions classiques avec des personnages, il n'est pas devenu portraitiste, bien que tout cela f͠t compris dans sa formation professionnelle. Il s'est choisi, en fait, un seul genre, celui du paysage, et il y a atteint un degř de perfection auquel aucun de ses contemporains n'a pu parvenir. Pourtant, le garȯnnet avait commenč par dessiner des caricatures. Puis Boudin lui conseilla d'abandonner la caricature et d'opter pour le paysage: c'est que la mer et le ciel, les animaux, les gens et les arbres sont beaux justement dans l'ťat o̮ les a cřš la nature, c'est-̉-dire entourš d'air et de lumïre. C'est en effet de Boudin que Monet hřita la conviction de l'importance du travail en plein air, conviction qu'il transmit plus tard ̉ ses amis impressionnistes. Monet ne voulut pas entrer ̉ l'⁹cole des Beaux-Arts. Il přfřa fřquenter une čole privě, l'Acaďmie Suisse, fondě par un ancien mod̈le, quai des Orf̈vres, pr̈s du pont Saint-Michel. On pouvait y dessiner et peindre un mod̈le vivant pour une somme modique. C'est l̉ que Monet rencontra le futur impressionniste Camille Pissarro. C'est ensuite dans l'atelier de Gleyre, que Monet rencontra Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frďřic Bazille. Il parlait aussi ̉ ses amis d'un autre peintre qu'il avait ǧalement trouv̌ en Normandie. Il s'agissait de l'ťonnant Hollandais Jongkind. "Il fut ̉ partir de ce moment mon vrai ma̋tre," disait Monet. "C'est ̉ lui que je dois l'ďucation ďfinitive de mon oeil." Ces paysagistes normands, Boudin et Jongkind, se rangent au nombre des ma̋tres directs des impressionnistes. En 1871-1872, les paysages de Monet ne se distinguaient pas encore par une grande richesse de coloris; ils rappelaient plutt̥ les tonalitš de la peinture des artistes de Barbizon ou les marines de Boudin. Il composait une gamme de coloris sur la base de tons marron-jaune et bleu-gris. En 1877, lors de la troisïme exposition des impressionnistes, Monet pršenta, pour la premïre fois, une sřie de tableaux: sept vues de la gare Saint-Lazare. Il les choisit parmi les douze toiles peintes dans la gare. Ce motif, dans l'oeuvre de Monet, est dans la ligne non seulement du Chemin de fer de Manet et de ses propres paysages, avec trains et gare, ̉ Argenteuil, mais aussi de la tendance qui commenȧ ̉ se manifester avec l'apparition des chemins de fer. Un beau matin, il řveilla Renoir avec un cri de victoire: "J'ai trouv̌, la gare Saint-Lazare! Au moment des ďparts, les fuměs des locomotives y sont tellement ̌paisses qu'on n'y distingue ̉ peu pr̈s rien. C'est un enchantement, une vřitable fěrie." Il n'avait pas l'intention de peindre la gare Saint-Lazare de m̌moire; il voulait saisir les jeux de lumïre du soleil sur les nuages de vapeur qui s'čhappaient des locomotives. En 1883, Monet avait acheť une maison dans le village de Giverny, ̉ proximiť de la petite ville de Vernon

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